Raymond SAULNIER (1881 - 1964)
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En 1905, Raymond SAULNIER sort ingénieur de l' Ecole CENTRALE.
Il fait ensuite son service militaire à Poitiers, puis un stage de quelques mois dans une banque. Il part en Amérique du Sud où plusieurs grands travaux sont en cours : agrandissement des ports de Para et de Manaos, construction de chemins de fer, modernisation de villes, etc... Après quelques périties et dangers réels (raids d'Indiens Jivaros, par exemple), il rentre en France, à Paris. L'aviation est à ses débuts, et le jeune ingénieur est séduit par ces perspectives d'avenir.Ce sera sa vie. Pendant plusieurs mois (mai 1908 - octobre 1909), il collabore avec Blériot (biplan Goupy à ailes décalées). Parallélement, il est rédacteur en chef d'un périodique d'Aviation, et écrit "Etude, centrage et classification des Aéroplanes". C'est un succés et ce livre fera autorité en la matière.
Enfin grâce à l'aide de sa mère et de quelques amis, il peut monter sa propre affaire.
La Société des Aéroplanes Raymond Saulnier installe son atelier à Courbevoie où seront produits plusieurs appareils et delà transportés pour les essais à Louvercy, près de Mourmelon-le-Grand dans la Marne. C'est là que R. Saulnier a son terrain d'essais et un atelier de réparations. Dès 1910, il se met au pilotage pour essayer lui-même ses appareils. Il n'a cependant jamais tenté d'obtenir son brevet de pilote, trop occupé.Le capital de l'entreprise n'étant pas suffisant pour continuer la fabrication, il doit cesser son activité. Mais il s'était fait un nom, une réputation. A la fin de 1910, il constitue une association avec Gabriel Borel, représentant des Avions Blériot, et Léon Morane, pilote renommé de ces mêmes Blériot. Leur premier appareil serait appelé MORANE bien qu'il fut entièrement conçu par SAULNIER. C'est un Morane qui franchira le premier le cap des 100 km-h, piloté par Léon MORANE. Nouveau tournant, l'entreprise se dissocie.
Robert MORANE s'associe avec Raymond SAULNIER, ce sera la Société MORANE- SAULNIER (10 octobre 1911).
Léon MORANE, né le 11 avril 1885 à Paris, meurt, victime de la grippe espagnole, en octobre 1918. C'est lui qui, le premier en 1910, battra le record de vitesse (100 km-h) et celui d'altitude supérieure à 2.500 m.
Robert MORANE, né en 1886, décédera à Paris, le 28 août 1968.
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N.B. Tous ces renseignements sont tirés d'articles et d'entretiens parus dans la presse écrite.
Par exemple, lorsque Raymond SAULNIER sera nommé à la tête de l'Union Syndicale des Industries Aéronautiques, fin 1941, le mandat de Monsieur de l'ESCAILLE ayant pris fin. In "Nouvelles d'Aviation", Paris 1942.
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